photographe rando treck

Challenge sportif : Le GR20 en 7 jours

Par Damien Roussel

S’il y a un bien un sentier dont tous les amoureux de nature et de montagne ont déjà entendu parler c’est celui du GR20 de Corse. 

Du Nord au Sud, du Sud au Nord, on peut le prendre dans tous les sens et aussi seulement en partie. C’est l’aventure pour tout le monde et à chacun la sienne. Défi personnel, tentative de record, vacances en famille, en couple ou avec un copain… autant de manières d’aborder cette expérience qui nous confrontera tous à la même vérité : un parcours exigeant de 180km et environ 15.000m de dénivelé positif et négatif. Si certains s’accordent à dire que c’est le plus dur GR d’Europe, il est certain qu’avec près de 30% d’abandons, ce GR vous sortira de votre zone de confort de par sa technicité.

Cette année nos agendas se sont parfaitement accordés avec mon ami Louis pour faire le GR20. Pas de grosse préparation physique de mon côté, donc un peu d’appréhension sur notre capacité à le boucler en 7 jours. 

Ici, nous partageons nos coups de cœur, nos coups de mou, nos petits pépins, nos conseils et les incontournables de notre aventure qui a débuté à l’aéroport Ajaccio le dimanche 2 août 2020.

photographe rando treck

Jour 0 – aéroport d’Ajaccio 7h40

La première difficulté n’était ni le franchissement d’un sommet ou d’un pierrier (ça viendra plus tard..). En fait ça été de rejoindre le départ du GR20 à Calenzana

On a tenté le stop à l’aéroport puis à la sortie d’Ajaccio sans succès. On a fini par un prendre un bus (10€) pour rejoindre la gare d’Ajaccio. On a pris le train – que les locaux appellent « La Micheline » – qui sillonne les montagnes corses à faible allure. Attention il n’y a que deux trains dans la journée, un tôt le matin et un en fin de journée. Le voyage est très agréable et nous donne un aperçu des montagnes corses.  

Nous nous arrêtons à Corte pour déjeuner avant de retenter notre chance en stop. Nous aurons plus de chance qu’à Ajaccio cette fois et en trois stops nous arrivons à Calenzana vers 17h00, soit avec près de 4h d’avance si on avait pris le train de 16h d’Ajaccio. 

L’excitation monte en voyant le panneau marquant le départ. Suis-je prêt ? Qu’est ce qui nous attend exactement ? 

Jour 1 – De Calenzana à Carrozzu

22km 2274m d+ 7h35 de marche

Réveil à 5h après une nuit très chaude au gîte municipal pendant laquelle nous n’avons pas très bien dormi. 

Frontale sur la tête on attaque à 5h15 pour arriver sur les hauteurs au lever du soleil. Je suis effectivement venu avec l’ambition de capter les meilleures lumières du matin et du soir. Le matériel photo représente une surcharge de 2kg que je compte bien justifier.

La montée se fait tranquillement sur un chemin plutôt facile avec une vue splendide sur Calvi et la mer Méditerranée. Les premières difficultés arrivent peu de temps après avec des passages abrupts dans les cailloux avant de se diriger vers le refuge d’Orto di u Piobbu.

Nous ne ferons qu’un bref stop pour recharger l’eau, la source étant située 50 mètres juste après le refuge en poursuivant sur le sentier du GR20. 

Par manque de vigilance et d’habitude, je m’écarte deux fois du GR ce qui m’obligera à revenir sur mes pas. D’une manière générale, le sentier est bien balisé. Il faut simplement être un peu plus vigilant sur les passages dans les pierriers ou sur les crêtes. 

La dernière descente est assez technique avec beaucoup de petits cailloux glissants. Nous doublerons d’ailleurs une jeune femme qui a malheureusement chuté et s’est blessée au poignet et à l’épaule. Fin de GR20 pour elle…

Cette première étape jusqu’au refuge de Carozzu nous aura mis tout de suite à l’épreuve. Fatigués, nous apprécions de nous reposer dans les tentes à l’ombre. 

Le refuge est agréable, les sanitaires et douches propres et en nombre suffisant. Le repas est revanche n’est pas terrible et assez cher. Une soupe et des pâtes avec un peu de sauce assez fade. Heureusement le gâteau au chocolat en dessert donne une bonne note de fin.

Nous allons dormir de bonne heure (21h) dans la tente 2 secondes Décathlon que nous avions réservées sur le site du PNR. Nous retrouvons les mêmes tentes sur tous les autres refuges, en plus ou moins bon état. Nous n’avons heureusement pas eu d’intempéries la nuit pour apprécier l’étanchéité ou la tenue au vent…

Jour 2 – De Carrozzu à Ciotullu di i mori

24,5km 2750m d+ 9h50 de marche (ascension monte cinto depuis Azcu = 2h30)

Grosse journée en perspective. Le profil de la journée est simple, 3 longues montées, et 2 descentes raides. On doit boucler 3 étapes aujourd’hui car nous ne pouvions pas réserver en ligne au refuge de Tighiettu. Nous découvrirons cependant qu’il existe de nombreuses bergeries sur le chemin où il est aussi possible de louer une tente et de manger. Ces bergeries sont parfois mieux que les refuges eux-mêmes et c’est une bonne option lorsque les refuges sont complets

On allume les frontales un peu avant 5h00 et commençons par traverser un pont suspendu. Le passage du pont à la frontale est assez saisissant avec le vent de sud, les bruits métalliques qui raisonnent et le manque de visibilité. En guise de réveil, on a connu plus soft ! On attaque ensuite une longue montée assez technique sur des grandes plaques de roches avec du dévers. On se dit qu’il vaut mieux y passer par temps sec. 

Un instant plus tard, je tourne la tête et voit l’orage sur Calvi… on ne traîne pas pour rejoindre le sommet puis les crêtes. 

Tips : le refuge de Carrozzu étant situé dans une cuvette, aucun réseau ne passe. En revanche, il y a du réseau pour donner des nouvelles et rassurer vos proches en haut des sommets alentours.

Peu de temps après avoir entamé la descente vers le refuge d’Azcu, on sent les premières gouttes de pluie. A peine le temps d’enfiler les vestes GORE-TEX et les protections de pluie de nos sacs que l’orage gronde, la grêle arrive et les surfaces minérales deviennent rapidement glissantes et dangereuses. Nous arrivons trempés à la station de ski d’Asco-stagnu où nous attendrons 30 minutes que l’orage passe. 

Nous reprenons le chemin 30 minutes plus tard sous un grand ciel bleu. L’orage est vite passé. Nous avons une pensée pour les randonneurs  partis ce matin du refuge d’Asco-stagnu qui ont essuyé l’orage et la grêle dans la longue montée vers le Monte Cinto (2.706m). 

Il nous faudra être patients pour arriver à la pointe des éboulis culminant à 2.607m et jouxtant le plus haut sommet de Corse. Le terrain est assez technique et très minéral.

En raison du programme déjà chargé de la journée, nous ne ferons pas l’ascension du Monte Cinto. 

Nous redescendons par les crêtes où certains passages sont assez aériens. Des randonneurs nous dirons avoir rencontré des difficultés en raison de fortes rafales de vent la veille. Nous avons la chance d’y passer avec une super météo. On aperçoit la mer et des lacs en contrebas.

La descente jusqu’au refuge de Tighiettu est assez longue et exigeante. Nous nous réjouissons à nouveau d’y passer par temps sec. 

Tips : il paraît qu’on trouve les meilleures pâtes à la bolognaise du GR20 au refuge de Tighiettu. N’hésitez pas à vous y arrêter si votre programme le permet. 

La pluie revient tandis que  nous poursuivons notre chemin jusqu’aux bergeries de Ballone situées 30 minutes après le refuge de Tighiettu. En attendant l’accalmie, nous regardons le menu qui semble appétissant. La pluie s’arrête peu de temps après, donc nous décidons de poursuivre notre dernière étape du jour, l’ascension jusqu’au refuge de Ciotullu Di i Mori.

Nous faisons la connaissance d’un couple qui nous accompagnera dans cette dernière étape plutôt agréable. La première partie est dans la forêt, la seconde plus minérale vers le refuge de Ciottulu du i mori où nous arriverons vers 16h30.

Une sacrée journée, on est bien content d’être enfin arrivé et on savoure notre bière même si elle n’est pas fraîche.

Tips : on avait entendu quelques mauvais échos sur ce refuge. L’accueil n’y est pas des plus chaleureux mais nous y avons mangé correctement le traditionnel trio soupe / pâtes / fromage corse.

Attention : ce refuge est situé en altitude, il peut faire assez froid même en plein été. Nous avons dormi avec presque toutes nos affaires sur nous et des sacs de couchage confort 4°C. 

Le coucher du soleil est époustouflant sur les sommets situés juste au dessus du refuge. Je vous recommande vivement d’y faire un tour comme je l’ai fait pour faire ces photos en dessous.

Jour 3 – De Ciotullu di i mori à Petra Piana

32km 1.674m d+ 9h30 de marche

Nous commençons aujourd’hui par une jolie descente dans une agréable vallée sillonnée par une rivière. Il fait beau et le terrain est assez facile jusqu’au refuge de Manganu. Nous faisons une pause rapide, on remplit les gourdes et on prépare chacun nos repas Feed. Nous avions choisi pour tous nos déjeuners des sachets individuels de la gamme « sport ». Le rapport poids/encombrement/apports énergétiques étant très intéressant.

N’hésitez pas à me contacter pour toute question sur la préparation, le matériel… je me ferai un plaisir d’y répondre.

Je vous invite aussi à faire un tour sur ma page Instagram pour suivre la suite de mes aventures.

Tips : boire de l’eau à chaque refuge / bergerie avant de remplir sa gourde. Cela permet de rester bien hydraté. Attention, il y a plusieurs passages où nous étions presque à court d’eau avec une réserve de 2 litres. Nous avons également pris le parti de faire le GR20 équipés d’une paille LifeStraw pour pouvoir remplir nos gourdes dès qu’on croisait un cours d’eau 

Après un rapide stop au refuge de Manganu, nous repartons vers la brèche de Capitello plein d’énergie.

Nous avons sous estimé l’ascension jusqu’à la brèche qui se révèle longue et périlleuse. La montée dans les éboulis est vraiment éprouvante. La suite sur les crêtes l’est tout autant. La vue sur les lacs en contrebas est une belle récompense pour ces efforts. La fatigue se fait sentir et nous ne voyons pas le bout de cette journée. Le GR fait le tour du cirque entourant les lacs avant de plonger vers le refuge de Petra Piana. 

Ce passage est particulièrement technique et nous avançons très lentement. Il vaut mieux être en forme pour passer cette étape. C’est à ce moment que nous passerons ce qui reste pour Louis le passage le plus technique : une chaîne d’environ 15 mètres, verticale sans prise particulière autour..  passer ce passage avec un sac lourd ou par temps de pluie doit relever du calvaire. 

Découvrir le refuge de Petra Piana au franchissement d’un ultime col est un réel soulagement.

Le gardien du refuge est très accueillant et se fera un plaisir de vous renseigner sur la suite du parcours. Le dortoir avec cuisine offre une terrasse avec un panorama magnifique sur les montagnes. Les douches (chaudes) et sanitaires sont très corrects. 

Les lentilles au lard sont les bienvenues pour changer des traditionnelles pâtes au dîner. Le dessert l’est un peu moins, des pêches au sirop servies dans votre verre.

Jour 4 – De Petra Piana à Vizzavone

18,94km 1176m D+ 6h27 de marche

Deux choix de parcours se présentent à vous depuis Petra Piana :

– Le GR20 “classique” passe par la vallée, la forêt et des sources d’eau. 

– La variante suit les crêtes et vous permet de gagner 1h (4h30 vs. 3h30 entre Petra Piana et Onda). 

Sur les conseils prodigués la veille par le gardien, nous choisissons les crêtes afin notamment de profiter du lever de soleil. 

Départ à la frontale à 5h30, avec prudence car le chemin est technique et exposé. On arrive sur les crêtes pour observer le spectacle. 

Quelques nuages viennent sublimer les couleurs du matin que j’aime tant. Ce moment est magique, le temps s’arrête.

Tips : il y a du réseau en haut des crêtes pour envoyer une petite photo à vos proches 

Nous avançons à un bon rythme sur le magnifique chemin des crêtes qui restera l’un de nos meilleurs souvenirs. Un court ravitaillement au refuge de L’Onda – vous pourrez y manger des lasagnes à la menthe, aux blettes et au brocciu – et on repart avec le plein d’eau pour attaquer la dernière côte de la journée avant de redescendre vers Vizzavone. 

Le début de la descente n’est pas évident, ensuite le chemin est très agréable jusqu’à Vizzavona. Nous traversons un pont donnant sur la cascade des anglais. L’eau est d’un bleu profond et donne envie de s’y plonger les jambes. On s’arrête plusieurs fois observer les jolis bassins creusés par les courants. Ces formes rondes dans la roche pâle sont superbes.

On est impatient d’arriver. Deux bonnes nouvelles : on va manger un vrai repas et ce soir on dort à l’hôtel.

Un luxe que l’on s’est offert pour repartir à bloc sur la partie sud du GR20 réputée plus facile… mais pas tant que ça finalement ! 

JOUR 5 – De Vizzavone à Prati

32,69km 1954m D+ 8h de marche

Je serais bien resté dormir jusqu’à 9h00 mais le lever du soleil n’attend pas. Du coup, réveil 5h00, je saute dans mes chaussures et prends un peu d’avance sur Louis qui me rejoindra plus tard. 

La montée est dynamique pour m’extraire rapidement de la pinède. Cette forêt de résineux est dense. La luminosité augmente rapidement, je force l’allure pour arriver à temps.

Louis me rejoint 15 minutes plus tard et on prend la route vers le refuge de Campanelle. Le chemin à flanc de montagne est facile et ombragé. On aperçoit quelques cochons sauvages dans la forêt après Campanelle.

La dernière montée est la seule réelle difficulté de la journée par sa longueur mais n’est pas technique. 

Le refuge de Prati est situé sur un plateau entouré par les sommets et dispose d’un panorama avec vue sur la mer. Le jeune gardien (Fabien) est très sympa, la terrasse en bois et les douches viennent d’être refaites.

Tips : Le saucisson de montagne est excellent et à un prix très raisonnable (autour de 8€ pour un gros saucisson (35/38 euros le kilo, très raisonnable)). On regrettera de ne pas en avoir acheté plusieurs pour les ramener chez nous, vu les prix pratiqués en bas. 

Le repas est très bon, soupe corse, pâtes avec une sauce à la viande et du fromage. On passera une excellente soirée avec Max et des randonneurs rencontrés sur place.

C’est aussi pour ces moments de convivialité et de partage qu’on vient sur le GR20. 

On profite de l’article pour saluer tous ceux qu’on a croisés sur les sentiers. Que l’on ait pris seulement quelques minutes ou passé plusieurs heures ensemble, c’était toujours très sympa de discuter, échanger sur la suite du chemin et faire connaissance. 

Si vous passez dans le Pays Basque un jour, faites moi signe. On pourra faire un tour sur un petit bout du GR local, le GR10.

Jour 6 – De Prati à Asinau

28,6km 1908m D+ 9h10 de marche

Nous partons un peu plus tard qu’à notre habitude, vers 5h45 car nous sommes à seulement 15 minutes des crêtes pour observer le lever du soleil. Comme hier, les premières couleurs du jour seront d’une exceptionnelle beauté.

Nous empruntons la variante après avoir suivi les crêtes. Le sentier est assez monotone jusqu’à la dernière montée, qui mène au  sommet du Sud de la Corse, le Monte Incudine s’élevant à 2.134m d’altitude. 

En descente, les articulations sont mises à rude épreuve. Mes genoux me font comprendre que ma préparation fut trop légère. Encore une étape, il va falloir serrer les dents.

Le gardien du refuge d’Asinau est sympa, il nous prépare de la charcuterie en entrée, un bon plat de lentille à la charcuterie corse avec du fromage en dessert et une compote de pomme. 

Tips : le saucisson vendu sur place est très bon, et presque au « prix producteur ». Parfait pour l’apéro avec la Pietra fraîche et pour ramener un souvenir chez vous.

Les douches étaient soient brûlantes, soit froides mais on s’en contentera. On est conscient que toutes ces prestations (douche, repas, tente en location…) sont un véritable luxe en montagne.

Jour 7 – D’Asinau à Conca

33,29km 651m D+ et 9h02 de marche

Notre dernière nuit en montagne. On s’est offert le luxe d’un petit déjeuner au refuge face aux montagnes. 

On part plein d’énergie et excités de terminer notre aventure commencée à Calenzana. Les jours précédents ont mis nos muscles et articulations à rude épreuve, le terrain est pourtant toujours aussi piégeux. C’est Louis qui en fera les frais peu de temps après le départ. Sa cheville a tourné, pas de doute c’est une entorse. On strap sa cheville assez fort, un doliprane et nous voilà reparti jusqu’au col de Bavella.

Nous pensions prendre les aiguilles de Bavella mais au regard des circonstances, on se rabat sur la vallée pour ne pas prendre de risque inutile.

La route est pénible pour Louis avec sa cheville. Mes genoux sont douloureux notamment en descente et je pense au long trajet qui m’attend pour finir.

Louis sera pris en charge par les pompiers au col de Bavella, je porte donc le flambeau pour nous jusqu’à Conca. Cette deuxième partie de journée est longue. Je rencontre heureusement un randonneur venu de Bretagne avec lequel je finis l’étape. La chaleur est écrasante quand nous arrivons à Conca. Les derniers mètres se font sur le bitume, ce sont les derniers pas avant de voir le panneau d’arrivée.

Ce qu’on a oublié et qu’on a regretté :

  • cuillère/fourchette (sea to summit est top et ultra léger !)
  • Une tasse pour boire une tisane le soir 
  • Plus de compeed pour les ampoules 
  • Huile de massage à l’Arnica
  • Huile essentielle de Gaultherie 
  • Super-glue (une semelle de chaussure qui se décolle c’est vite arrivé)

Ce qu’on a pris et qu’on a regretté : 

  • matelas pas forcément nécessaire lorsque vous dormez en tente, ils sont fournis et sont plutôt bien 
  • Une batterie de secours 15.000mAh était inutile, je pensais que mes batteries d’appareil photo se déchargeraient beaucoup plus vite… une nuit à l’hôtel de Vizavone permet de tout recharger.

A bon entendeur : la clé pour profiter du GR20 c’est la PRÉPARATION et le poids de votre sac. C’est un périple exigeant qui vous poussera dans vos retranchements. Prenez seulement du matériel que vous connaissez et que vous avez pu essayer avant de partir. Si jamais vous hésitez à prendre un habit en vous disant “au cas où”, ne le prenez pasN’achetez pas des nouvelles chaussures juste avant de partir, ampoules garanties, on ne le répétera jamais assez.

Concernant la préparation physique, entraînez vous à marcher avec votre matériel. Un renforcement musculaire des genoux, chevilles et du dos sont indispensables pour éviter les blessures. La proprioception, le vélo… sont vos meilleurs alliés pour y parvenir.

Pour le détail de l’équipement que nous avions dans nos sacs à dos n’hésitez pas à me contacter, je vous enverrai nos tableaux de préparation.

Damien Roussel

Afin de mettre en lumière vos projets, je propose un accompagnement complet de la phase de préparation, aux techniques de captation et de post-production, jusqu’aux conseils pour l’exploitation des images.

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